LE NOUVEAU BENIN

Coalition G et F mal en point : Epiphane Quenum rouvre des plaies mal cicatrisées

L’intégralité de sa déclaration hier

La Renaissance du Bénin, notre cher Parti, est encore sur la sellette des commentaires tous azimuts des détracteurs, des vendeurs d’illusions, de ceux qui ont juré enterrer la RB et son Leader Charismatique Nicéphore Dieudonné SOGLO.
Militantes et militants, nous avons le devoir de mémoire de nous rappeler l’héroïque lutte de la Présidente, Rosine VIEYRA SOGLO pour maintenir la RB dans le parterre des grands partis politiques du Bénin, après le hold up de la victoire des Présidentielles de 1996, qui a poussé notre Parti dans le cycle infernal de l’opposition politique à un régime très remonté.

1) Nous avons le devoir de mémoire de l’historique audience du Tribunal de Cotonou pour entendre, notre Leader Charismatique a/s des présumés véhicules administratifs du Palais de la Présidence qui auraient disparu après sa passation de service en Avril 1996.

2) Nous avons le devoir de mémoire de ne jamais oublier les circonstances du déroulement du 2ème tour de l’élection présidentielle de Mars Avril 1996 où le partenaire le plus attendu pour réaliser la victoire du peuple, seulement quelques petites heures à l’avance a lâché le Président Nicéphore D. SOGLO, jetant ainsi la RB et des milliers et des milliers de militantes et militants sur la longue et ardue route de la traversée du désert.

3) Nous avons le devoir de mémoire de ne pas oublier notre histoire : la dure et violente bataille du Logo de la RB pendant laquelle le Président Nicéphore D. SOGLO a été gazé par les forces de police sous la direction du tristement célèbre commandant aux ordres AZINLO.

4) Nous avons le devoir de mémoire de nous souvenir aussi des honteuses et tristes élections présidentielles de 2001. Une mascarade électorale à nulle autre pareille, qui a vu notre candidat Nicéphore D. SOGLO se retirer de la course pour permettre la tenue du légendaire match amical du 2ème tour aux fins d’un 2èm’ mandant de 5 ans sans intérêt évident pour la nation.

5) Nous avons le devoir de mémoire de nous souvenir, qu’en 2002, que c’est grâce à notre intrépidité, notre engagement et la farouche détermination de nos deux leaders Nicéphore Dieudonné SOGLO et Rosine VIEYRA SOGLO que la Renaissance du Bénin a pu organiser son 2ème Congrès ordinaire contre la volonté du pouvoir et de ses sbires.

6) Nous avons le devoir de mémoire de rappeler à notre souvenir ; la féroce bataille de la CENA des élections communales et municipales de 2002 contre les ténors du régime de cette période pour empêcher le vol du vote des électeurs et la réalisation de leur voeu de ne pas laisser à Nicéphore D. SOGLO, la petite chance de devenir même le chef des vidangeurs de la République.

7) Nous avons le devoir de mémoire de rappeler à notre souvenir qu’au lendemain de la victoire de la RB et de l’élection de Nicéphore D. SOGLO déclaré Maire de Cotonou, le régime avait juré urbi et orbi de mettre en oeuvré ses relations intérieures et extérieures pour bloquer le Président SOGLO et cela n’a pas raté.

8) Nous avons le devoir de mémoire de ne pas oublier en 2005, l’insidieuse crise qui a failli emporter le Groupe parlementaire RB et la RB. C’était la victoire de la raison sur la passion. Beaucoup de ceux qui ont mené ces luttes ne sont plus avec nous : certains sont décédés, paix à leurs âmes ; d’autres sont à d’autres services.
Avions nous posé, par une fois, la question de savoir après ces luttes, à quoi ressemble l’état de santé de notre formation politique ? Jusqu’en 1999, notre formation avait le contrôle électoral pour près de 70 % dans les régions du Sud Bénin : Cotonou, Ouidah, Kpomassè, Abomey Calavi, Allada, Tori, Tollé, Zogbodomey, Bohicon, Abomey, Agbangnizou, Djidja ZaKpota, covè Zagnanado, Ouinhi, Savalou, Glazoué, ainsi que dans certaines villes du nord particulièrement à Parakou.
La RB rivalisait d’égal à égal avec d’autres formations politiques dans leurs fiefs.
Avec cet "embonpoint", notre formation politique, la RB, avait successivement réalisé des scores élogieux.
21 Députés aux 2ème "Législatives" de 1995,
27 Députés aux 3ème "Législatives" de 1999.
Avec ces victoires, la RB aurait pu chercher à prendre le perchoir de l’Assemblée Nationale. Non ! Elle a préféré, pour l’équilibre de la gouvernance, donner à ceux là mêmes qui, trop jaloux de son envergure électorale, chercheront à lui faire la peau, en planifiant, en finançant et en dirigeant de loin les "guérilla" au sein de la RB. C’était le début des crises.
1999 : 1ère crise à la RB menée par BAH, Guy ADJADOHOUN et consorts. Elle va durer jusqu’en 2002.
2005 : 2ème crise à la RB menée par AZANNAI et consorts. Elle va durer jusqu’en 2006.
Ainsi, nos ennemis étaient parvenus à briser les membres à la RB et réduire son hégémonie.
A partir de 2003, la RB entre dans une période d’affaiblissement :
15 Députés aux 4ème "Législatives" de 2003,
08 Députés aux 5ème "Législatives" de 2007, avec des pertes de fiefs importants comme Ouidah, Kpomassè, Tori, Allada, Tollé, Zogbodomey, Agbangninzou, Djidja coivè Zagnanado, Ouinhi, De la liste des fiefs traditionnels du Parti, il ne reste que Cotonou, Abomey, Bohicon, Za Kpota, Abomey Calavi (en gros Godomey).
Ce que nos ennemis ont voulu et ont fait de nous. Ceux qui sont nos partenaires aujourd’hui dans les ensembles G4, G13 et Force clé. Oui ! Avaient ils voulu nous faire si tant de mal alors que nous ne défendions que la nation croupisse dans une misère infernale, conséquence d’une gestion infamante des affaires publiques. Oui ! Quelles raisons pouvaient justifier cette haine sordide contre un Président de la République qui, au risque de sa vie, a réussi à recapitaliser un pays que les mêmes ont mis à sac. Oui ! Aussi est il vrai que sans laisser tomber les avatars du passé, on ne pourra pas construire l’avenir. Mais, le mal a été nocif qu’il est très pénible d’oublier tout ça en si peu de temps. Et nos relations avec le régime du changement qui auraient pu être cousues de fil blanc, ne l’ont pas été. C’est notre gros regret. Là encore, c’est la manœuvre des ennemis endurcis de la RB. Nous ne perdons pas espoir et nous ne devons non plus oublier notre histoire et le leitmotiv de nos luttes : le développement de la nation béninoise.
C’est pour toutes ces raisons, que la Renaissance du Bénin décide de faire ces mises au point :

1 -La RB n’a de leçon à recevoir de personne.

2 -La RB a été et est la seule formation politique qui reste dans le collimateur de tous les autres partis politiques.

3- La RB est et reste un parti démocratique où les questions majeures touchant à la vie du parti sont discutées ouvertement avant toute prise de décision.

4- La RB, en son temps, n’avait pris conseils de personne pour faire sa déclaration d’appartenance à l’opposition au régime du Président Mathieu KEREKOU.

5-La RB a, contre tous, assumé cette opposition pendant une bonne dizaine d’années.

6-La RB est un parti nationaliste engagé dans les luttes de développement, d’équité sociale et de justice.

7- La RB ne cédera pas aux provocations politiciennes visant à discréditer et à diviser ses dirigeants ainsi que ses militantes et militants à la base.

8-La RB rejette l’accusation malveillante de trahison alors que c’est elle qui a été tant de fois trahi.

Cotonou, le 27 janvier 2009



28/01/2009
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