Gestion du dossier Cen/Sad : Le peuple béninois reconnaissant au bon travail de Boni Yayi et de l’Ige
Source: Actu-Express du 9 juillet 2009
Plusieurs jours après l’éclatement de l’affaire Cen/Sad, les langues continuent de se délier, de même que les plumes qui n’arrêtent pas de se cogner. Chacun y va de son commentaire pour exprimer un satisfecit, un blâme, une exhortation ou encouragement.
Quoi de plus normal quand on sait que ladite malversation porte sur plus de 06 milliards et demi de nos francs et que le peuple béninois en a marre de l’impunité et de la corruption qui ont assez duré parce que les régimes successifs défunts n’en ont pas fait une priorité dans leur programme de société et de gouvernement. Pour le commun des béninois en effet, une page de l’histoire de ce pays est entrain d’être tournée et comme si rien ne sera plus comme avant.
Tous exhortent le chef de l’Etat à plus de rigueur et de fermeté envers les prédateurs de l’économie nationale. Lui-même, selon des sources crédibles, n’entend plus donner le bon Dieu sans confession à ses plus proches collaborateurs ; puisqu’il pensait à un moment donné qu’il pouvait faire confiance aux uns et aux autres pour leur avoir fait signer le code de bonne conduite de son gouvernement.
Et vu le niveau intellectuel et les compétences de nombre de ses ministres, il a cru devoir bien faire en les laissant prendre certaines initiatives, se disant qu’ils allaient les assumer. Malheureusement, il a été trahi. Ce qui lui a fait énormément mal, étant donné que cette rocambolesque affaire est le fait d’un de ses collaborateurs banquiers qui devaient l’aider à relever les défis promis aux populations.
Et vu la gravité de cette affaire, le principal auteur à savoir l’ex-ministre des finances a de fortes chances de se retrouver derrière les barreaux pour payer de sa forfaiture et de son forfait. On parle déjà de sa traduction devant la Haute juridiction via l’Assemblée nationale. Certainement que les représentants du peuple s’en serviront pour soigner leur image quelque peu cornée. Attendons de voir.
A. A.
Quoi de plus normal quand on sait que ladite malversation porte sur plus de 06 milliards et demi de nos francs et que le peuple béninois en a marre de l’impunité et de la corruption qui ont assez duré parce que les régimes successifs défunts n’en ont pas fait une priorité dans leur programme de société et de gouvernement. Pour le commun des béninois en effet, une page de l’histoire de ce pays est entrain d’être tournée et comme si rien ne sera plus comme avant.
Tous exhortent le chef de l’Etat à plus de rigueur et de fermeté envers les prédateurs de l’économie nationale. Lui-même, selon des sources crédibles, n’entend plus donner le bon Dieu sans confession à ses plus proches collaborateurs ; puisqu’il pensait à un moment donné qu’il pouvait faire confiance aux uns et aux autres pour leur avoir fait signer le code de bonne conduite de son gouvernement.
Et vu le niveau intellectuel et les compétences de nombre de ses ministres, il a cru devoir bien faire en les laissant prendre certaines initiatives, se disant qu’ils allaient les assumer. Malheureusement, il a été trahi. Ce qui lui a fait énormément mal, étant donné que cette rocambolesque affaire est le fait d’un de ses collaborateurs banquiers qui devaient l’aider à relever les défis promis aux populations.
Et vu la gravité de cette affaire, le principal auteur à savoir l’ex-ministre des finances a de fortes chances de se retrouver derrière les barreaux pour payer de sa forfaiture et de son forfait. On parle déjà de sa traduction devant la Haute juridiction via l’Assemblée nationale. Certainement que les représentants du peuple s’en serviront pour soigner leur image quelque peu cornée. Attendons de voir.
A. A.