ÉCONOMIE MARITIME: La vision d’Issa Badarou Soulé
Les transports maritimes et fluvio-lagunaires
Dans le secteur des transports maritimes et fluvio-lagunaires, le Bénin, pays de transit, se doit d’évoluer vers une plate forme de services logistiques et d’exploitation. Pour cela, Il faut doter l’armement national de moyens navals, instaurer la signature d’accord de partenariat avec les grands armements et l’assistance aux chargeurs à travers le Trade point et l’Observatoire des transports. Parmi les autres missions de ce secteur, il faut offrir aux opérateurs économiques des conditions incitatives pour l’immatriculation de leurs navires sous pavillon béninois. Et offrir aussi aux armateurs à la pêche des conditions favorables pour prendre Cotonou comme port d’exploitation et rendre effectif le transport fluvio- lagunaire à travers le projet pilote de transport fluvial Cotonou/ Porto- Novo.
Les Ports
Faire du Port de Cotonou le poumon de l’économie nationale et l’outil d’intégration économique sous régionale, est la vision du chef de l’État dans le domaine portuaire. Cette vision doit être concrétisée. Il faut assurer la performance des opérations portuaires, créer et intégrer dans le schéma d’organisation et d’exploitation du Port des aires réservées au développement d’activités industrielles et commerciales. En dehors de cela, dans le domaine portuaire, il s’agit de créer d’avantage de ports secs et terres pleins en partenariat avec les opérateurs privés nationaux et étrangers, particulièrement ceux de l’hinterland.
Le management
Beaucoup de projets sont à mettre à l’actif du management. L’un des projets ambitieux est la création d’un centre des affaires maritimes, cela en vue d’accroître les espaces réservées aux opérations portuaires. Le ministère de l’économie maritime prévoit de construire un immeuble à 18 niveaux. Parmi les autres missions de management, il faut citer l’organisation des professions liées aux activités maritimes (les dockers, les transitaires, les mandataires, les releveurs, les élingueurs…), la création d’un centre moderne d’archives et de documentation et l’élaboration d’un plan de formation et de recrutement.
Ecrit: Marie-Louise B. MATCHOUDO